Apocalypte des Bois

J'avais vu que la première mission était de s'occuper d'un poulain. Mon nom était inscrit en face d'un nom d'un poulain Apocalypte des Bois.
Au début j'avais flanché ! Apocalypte- Apocalypse ! Non c'était trop près ! Je ne pouvais pas. C'était trop dure, trop frais encore. Pour travailler un poulain qui avait à 2 lettres près le même nom. Imaginons ce poulain soit noir, Non je ne pouvais pas !
Par curiosité, je regardais la fiche du poulain. Non d'abord c'était un pouliche. Elle était alezan mais plus tard deviendra grise. Elle serait bonne en CCE. Je connaissais con demi frère, il était fabuleux, des allures splendides, un corps fabuleux.
L'espace d'une seconde je m'imaginais avec ! Non je ne pouvais pas ! Apocalypse, enfin non Apocalypte. J'allais m'emmeler, vouloir qu'il lui ressemble. Sauf que c'était Apocalypse qui m'avait tout appris et non pas l'inverse. Je me donner une seconde chance, n'étais ce pas ici pour ça ? AVoir une seconde chance ?

Je pris un petit licol et beaucoup de friandise. Je verrais bien, au champs. J'espèrais seulement qu'il n'y avait pas plusieurs alezans. Je mémorisais la photo, avec une liste sur la tête.
Arrivée au champs, je regardais. Les poulains étaient avec leur mère, certains jouait ensemble. Je regardais et essayais d'identifier Apocalypte. Je vis a mère. Je passais la barrière et alla la caresser. Je la mis en confiance afin de voir son petit, enfin sa petite plus facilement. Mais celle ci n'était pas à ses côtés. Je caressais toujours sa mère, la petite allait bien s'en rendre compte et pousser par la curiosité viendrai me voir. Ceux qui au bout de 10 minutes arriva. Je m'accroupis en ouvrant ma paume avec une petite friandise dedans.
Apocalypte fit un pas maladroit en ma direction. Puis pareil au bout d'un certain temps, elle vint tout près. Je la laissais trifouiller dans ma main, puis je la caressa. D'abord l'encolure, puis la tête. Je gratouillais l'encolure pour qu'elle trouve ça agréable. Je lui donnait une petite friandise et la caressais de nouveau mais un peu plus loin. Apocalypte bougeais un peu mais ne cherchait pas à fuir, elle était trop intéressée par les friandises. Je lui caressais doucement l'encolure avec ma main gauche et le corps avec ma main droite. Je lui parlais gentiment et calmement. La pouliche ne bougeait pas tant que ça. Je pris délicatement mon licol et le lui présenta, je le mis à terre. Elle le renifla, le toucha avec son nez, essaya de le mordiller, je le pris entre mes doigts et le montra en face, tout pendillant et bruyant à cause des boucleries qui se tapait. Apocalypse fit un pas en arrière, je la rassura et elle revint curieusement vers moi. Je la caressais avec le licol sur le corps et l'encolure puis la tête. Je la caressais bien & lui donner une friandise, en lui déposant un petit bisou.
C'était tout pour aujourd'hui. Je caressais sa mère et lui donnais une friandise aussi.

Tout compte fait je m'était pris au jeu, la curiosité et la tendresse d'Apocalypte m'intriguait.
Je retournait au champs avec toujours le licol et les friandises. Je fus surprise qu'Apocalypte soit dans un champs séparée de sa mère, elle était avec d'autre jeunes. Puis en réfléchissant, non elle avait 8 mois, elle avait été sevré ! Je m'accroupis et elle vint vers moi. Je lui donna une friandise et la caressa d'abord sur la tête puis petit à petit je m'éloignait. Je faisait des gestes lents, doux et je parlais rassurement. Je la caressais sur tout le corps, puis petit à petit je descendis au niveau des pattes. Je caressais gentiments chacune de ses pattes, l'intérieur comme l'extérieur. Puis je retournais à sa tete, en faisant le contour de ses yeux, toucher légèrement ses oreillles. Puis je recaressa son arrière train, en touchant un peu sa queue. Ce petit manège durait 15minutes. Je lui déposait un bisous tendre sur son museau et lui donnait une friandise. Apocalypte la mangeait de bon coeur puis elle bailla. Je rigolais.
Je la recaressais mais cette fois avec le licol, je la sentais plus tendue. Je tentais d'y remédier. Je fis passer le licol entre ses jambes, sur ses oreilles ce qu'elle n'appreçia pas. Je la félicita longuement.
Ensuite je tenta de lui mettre le licol, certain poulain accepté aussitot et d'autre refusais rapidement, je ne savais pas dans quels case mettre la jeune pouliche. J'ouvris lentement le licol et passa ma main par dessus sa nuque. Je posais une friandise au creux de ma main et mis la muserolle du licol entre nous deux.
Apocalypse plongeais sa tête dans le licol et mangeais la friandise, je lui grattais le nez afin qu'elle garde la tête comme ça. Je rebouclais doucement le licol. Voilà ! Le licol était mis ! Je la félicitais beaucoup beaucoup et lui donna une friandise et un bisou. Je trouvais qu'entre elle et moi s'installais déjà une petite confiance. Après l'avoir observé jouer et brouter avec son licol, je m'approchais doucement et lui enleva. Je la félicitais beaucoup et la quitta sur un petit bisous sur le nez.

Une troisième fois que je venais voir cette petite. J'étais venue cette fois avec le licol, la longe & des friandises. Je rentrais dans son champs, elle vint vers moi assez assurement. J'allais la voir tous les jours, en lui apportant une petite friandise, maintenant elle acceptait de se faire toucher de partout.
Je lui parlait et lui mis doucement le licol, je n'eus aucun problème. Je la félicitais et la caressais. Je lui montrais la longe, elle vint voir l'objet étrange. Je lui laissa le sentir et l'observais. Ensuite je le pris et le posais sur son dos. Elle tourna la tête chopa l'objet avec la bouche et l'enleva. Je rigolais. Je lui passais la longe sur tout le corps récoltant une bonne tonne de poil. Puis j'accrochais l'extrémité au licol. Je lui laissé le bout sur le dos. Puis en descendant doucement j'essayais de prendre sa patte. Elle se laissait faire intriguée par mes gestes. Je poussais un peu son poids sur l'autre pied et j'attrapais doucement sa patte. Je gardais mon épaule contre la sienne afin de garder son poids de l'autre côté. Je gardais le pied 5sec et félicitais longuement. Je recommençais avec l'autre antérieur, ce fut simple. Pour les postérieurs se fut plus compliqué. Caly envoyait ses postérieurs pour que je les lâche et voulait avancer. Je pris donc rapidement la patte et la relâchait en la posant à terre. Je la félicitais. Je pris la longe et avançais doucement en exerçant un tension sur le licol, je pris aussi une friandise dans ma poche. Attirée par la friandise, Caly me suivait, je gardais la longe tendue en exerçant continuellement une pression et dès qu'elle faisait un pas je cédais. Ainsi Caly comprenait que lorsque la pression devenait gênante il fallait avancer. Caly était intelligente et elle comprenait rapidement. En 10 minutes elle compris le but ! Je la félicitais beaucoup beaucoup ! C'était très bien, en très peu de fois, elle acceptait le licol, marcher en longe et donnait presque les pieds. J'étais assez étonnée de la confiance qu'elle m'accordait déjà.
Je retirai le licol et la félicitais beaucoup, je lui donnais une friandise et la laissais. Je restais un moment dans son champs à l'observer brouter. Au bout d'un moment elle était à mes côtés, puis elle se couchait. Je la regardais et doucement je tendis le bras pour la caresser, je lui parlais afin de ne pas la surprendre. Je caressais l'encolure, Caly releva la tête et la reposais à terre. Je m'approchais petit à petit et je me retrouvais à ses côtés. Caly se retournais, projetant ses pattes et sa tête de l'autre côtés. Sa tête se rapprochait de me genoux. Je me posais perpendiculairement à elle, et porta sa tête à mes genou. Je lui caressais la ganache et lui racontais mon histoire. Petit à petit Caly ferma les yeux et ne bougeais plus, je l'avais dans mes bras, tel un bébé. Je la caressais toujours. Nous restâmes un long moment comme ça puis elle se releva et se recouchais, je m'accroupis et me levais doucement. Elle se releva et je la caressais. Elle me suiva jusqu'à la barrière. Je lui déposa un grand grand bisous pour la remercier de cette confiance entre nous.

J'étais venue cette fois avec un licol, la longe et ma boite de pansage. J'avais aussi pris des friandise mais en exclusivité; un petit bout de pomme. Car oui aujourd'hui Caly avait 1 ans !
A mon arrivée, la pouliche vint à ma rencontre au petit trot, vraiment petit mais le geste me faisait plaisir. Je la caressais et lui donnais son bout de pomme.
Joyeux anniversaire Caly !
Je la laissais savourer sa friandise et lui mis le licol. Elle l'acceptais maintenant sans rechigner. J'attachais la longe et la posa sur son dos. Je lui montrais ma boite, elle l'a sentie et s'en fichais. Ensuite je montrais mon cure pied. Elle voulu le manger. Une seconde fois je lui repris le pied. Cette fois je le tenu un peu plus longtemps et je tapais le cure pied, enfin la partie brosse, sur le sabot pour habituer au petit coup. Caly voulut retirer sa patte, je la gardais et elle ne bougeais plus. Je la remis à terre et fit de meme pour tous les pieds. Les postérieurs cette fois étaient un peu plus simple. Ensuite je lui montrais l'étrille. Elle la sentit & je la passais tout doucement sur son corps, elle gesticulait un peu je souriais, la petite était chatouilleuse. Je lui montrait le bouchon. Elle voulu manger les poils. Je la passais délicatement et finalement je passais aussi partout la brosse douce, meme sur la tete. Enfin je sorti l'éponge. Elle recula un peu plus méfiante. Je la posais à terre, elle shouta avec son sabot dedans et finalement le pris dans la bouche. Je fis le contour de son nez et de ses yeux. C'était super !
Enfin pour jouer un peu et sortir un peu du pré; avant gout de la balade. Je pris la longe en main et recommençais mon exercice pour marcher en longe. J'ouvris la barrière. Caly hennissais un peu mais en lui parlant et en la détournant de ses amis, elle n'y pensais plus. Je l'emmenais fair ele tour de la proriété. Caly avait compris qu'il fallait suivre, je l'emmenais ensuite au petit manège.

Manège

Au retour, Caly était toute pleine de sable, elle avait pris à coeur joie de se rouler. Je lui passais un peu l'étrille mais vraiment doucement. Ensuite, je la caressais beaucoup. Les progrès étaient fulgurants ! Je lui fit un énorme bisou. Je commençais à m'attacher vraiment à cet pouliche ! Et je la laissais ...

Je venais voir la belle Caly avait seulement ma boite de pansage et le licol, aujourd'hui rien d'énorme de prévu. J'aurais voulu refaire une ballade mais peut etre a l'extérieur mais j'attendrais que quelqu'un m'accompagne. Sait on jamais ...
J'entrais Caly vint à ma rencontre, je la caressais vivement. Je lui mis le licol et commençais à la brosser délicatement, elle ne réagissait pas trop, se trémousser mais rien d'énervant. Elle me donnais les pattes très facilement. Je lui donnais un bout de pain pour la féliciter. Je jouais un peu avec et l'idée me vint de lui apprendre quelque tours. Je commençais donc a lui prendre la patte et la posais sur ma boite de pansage. Je la félicitais et la fit descendre. Je recommençais plusieurs fois et la félicitas beaucoup ! Ensuite je lui enlevais le licol, elle me suivait partout. Je fis donc comme hier au manège à courir partout. Caly me suivait et s'arreter désormais en même temps que moi. Je la laissais et l'observait brouter à mes côtés. Puis je m'en allait.

De 1 an et demi à 2 ans et demi
Les jeunes sont sortis tous les jours en promenade avec des chevaux plus âgés dans la forêt, sur la route, dans l’eau, de façon à ce qu’ils n’en aient pas peur à l’âge adulte.
Vers deux ans nous commençons à les longer dans le manège. Ils apprennent à travailler avec la voix. Nous les travaillons également en liberté.

Je pris mes brosses, un licol et la longe, je ne savais pas trop ce que j'allais faire à Caly mais je verrai en fonction de son humeur et autre. J'arrivais à la barrière, Caly me vit et vint au trot avec un hennissement chaleureux. Je caressais la belle grise et lui fis mille bisous. J'essayais de la brosser en liberté et à ma surprise elle ne bougeait pas. Je la caressais et lui curait les pieds. Maintenant elle donnait très bien les pieds. Je retaillais un peu sa crinière et sa queue. Je sortis du champs et revint avec une couverture, un gilet de sécurité, un sac plastique et tout objet " effrayant " Je la caressais et lui montrais la couverture, je lui passais sur le corps, sur la tete et la positionnais bien. Elle ne bougeais pas trop. Je sanglais peu. Et la laissais en place, le temps de lui montrer les autres objets, je pris le sac plastique, la caressais avec en chiffonnant le plastique, elle réagit un peu mais pas bien méchamment. Je passais sur tout le corps et le secoua doucement d'abord. Caly réagit et parti, puis revint me voir. Je recommençais, elle sursautais un peu, je continuais gentiment et quand la réaction fut moindre j'arrêtais et félicita. Je lui montrais le gilet fluorescent qui ne lui fit aucun effets et un cerceau qu'elle ne trouva pas non plus très effrayant; Je la félicitais. La caressais longuement et jouait avec. J'enleais la couverture et lui fis milles bisous, ensuite je quittais le champs avec mes miliers d'objets bizarre.

Cavalier : Nouméa W
Type : Confiance, jeux et poids du corps
Durée : 30 min
Exercices : Amener Caly au manège et courir un peu. Puis longer au trot et pas, ensuite monter en sac à patate puis si aucune réaction enfourcher.
Bilan : Une Caly très très joueuse, qui fait plaisir. Attentif aux ordres à la voix et assez réactive, cependant elle essaie de changer de main régulièrement attention, a retravailler ! Sinon à l'aide d'un plot, monter en sac à patate, très confiante ! Caly n'a très peu bougé. Fais au deux mains et très calme lorsque j'étais assise dessus. Récompensez beaucoup beaucoup et jouer.
Caly progresse très vite et en grande confiance !